Wednesday, February 27, 2008

Voir son premier roman publié est l'aboutissement d'une formidable aventure. Dans mon cas, c'est un vieux rêve qui s'est réalisé. Je le pensais impossible à atteindre mais j'ai eu la chance de le vivre.
Ce blogue est, bien entendu, la vitrine de mon livre, son prolongement naturel sur la grande toile interactive. Ceux qui ont lu Le froid modifie la trajectoire des poissons, ou ceux qui se questionnent sur les raisons de le lire, trouveront quelques informations qui, je l'espère, les nourriront. Mais si ce blogue pouvait donner du courage, offrir quelques conseils, convaincre que tout reste possible auprès de ceux qui caressent le rêve de publier un premier roman, j'en serai pleinement heureux.

Merci de me faire part de vos remarques ou commentaires.

Pierre Szalowski

Citations et extraits

« L’amour, c’est comme un taxi, s’il ne s’arrête pas et qu’on lui court après, c’est qu’il est déjà pris. Pour l’attraper, il faut simplement savoir l’attendre au bon endroit. »

« Les femmes tombent en amour parce qu’elles te trouvent différent. Ensuite, elles font tout pour que tu deviennes pareil... »

« Ce n’est pas parce qu’on a menti qu’on est un con. La preuve, Boris Bogdanov est un intellectuel. Mais c’est très intellectuel de prendre les autres pour des cons. »

« Le monde a besoin d’outsiders qui finissent par franchir la ligne d’arrivée en vainqueurs, sinon l’espoir ne serait qu’une course sans fin. »

« La révélation n’est pas qu’une lumière intérieure, c’est une lueur qui, en éclairant votre vraie face au monde, finira par changer ce que voit le monde. »

« Elle avait connu les amours à l’imparfait dans son passé, si simple. Elle le découvrait dans son présent, au plus-que-parfait, et elle croyait enfin en son futur. »

« La confession, la vraie, c’est comme la tragédie grecque, c’est un moment rare, intense et d’une certaine durée. Puis si on rate le début, on n’y comprendra rien. »


« C’est toujours la gazelle la plus rapide qui échappe au lion. Pour les plus lentes, c’est chacune pour soi. Pour la plus lente parmi les lentes, c’est amen. »

« Il sait qu’il peut me casser la figure facilement. Je suis d’accord avec lui. C’est la certitude du plus fort et du plus faible qui finissent toujours par s’entendre. »

« Un bar de danseuses, ça a pas d’hiver. Y a qu’une saison et c’est l’été. Ici, c’est toujours chaud dedans et show devant! »

« L’alcool se conjugue à tous les temps, parfois à l’imparfait. La mélancolie est alors une étape obligée vers le nirvana éthylique. »


Ça n’est pas une citation, mais c’est certainement une de mes répliques préférées.


— Je suis un Canadien libre!
— S’tie tabarnac! Tu peux être un Canadien libre si tu veux, mais avant ça tu vas être un Québécois solidaire!

Le Blogue

Je ne sais pourquoi j'ai intégré un blogue à mon site. J'ai en général un tas de choses à dire, un avis sur tout, une éloquence naturelle et une facilité à m'exprimer qui devraient rendre un tel exercice facile. Mais j'avoue ne pas savoir exactement quoi dire. Si je suis toujours curieux de lire les blogues de ceux qui racontent leur quotidien, je n'ai pas envie de raconter le mien. Pourtant, je pourrais raconter mes tribulations de père aux prises avec un jeune garçon qui redouble sans cesse sa dernière année de doctorat d'adolescence, ou alors l'entrée au secondaire d'un jeune enfant qui ne souhaite que vivre sa vie, il y en a des choses à dire, et il y a de quoi rire. Mais je ne suis qu'un grand bavard qui ne se livre jamais. Je suis tout simplement pudique.
J'ai donc envisagé tenir la chronique du Café république à Outremont, là où j'écris chaque matin, mais ça serait dilapider mon vivier créatif. Mes idées, je les cueille dans le quotidien. J'assemble des bouts de personnages rencontrés pour en fabriquer un nouveau. Les histoires de l'un, je les entremêle avec les histoires d'un autre. Dans mon roman, aucun des personnages n'est purement fictif. Ils ont tous des composantes, des tics, des vécus de gens de mon entourage. Outre que ça serait suicidaire en terme créatif de tout dévoiler dans un blogue, j'avoue que je serai trés ennuyé si un de mes amis du Café République découvrait sa propre vie exposée sur la toile...
Donc, je suis en réflexion. Mais j'ai ma petite idée...