Thursday, December 6, 2007

À propos du livre

J'ai voulu écrire un roman qui me ressemble. Ne vivant que rarement dans les idées noires, n'étant pas particulièrement friant d'une fiction qui ne se nourrit que de drames humains, j'ai résolument opté pour un ton joyeux et optimiste, pour faire de mon roman une bouffée d'espoir et d'amour.


La quatrième de couverture.

Ce n’était pas possible ce qui m’arrivait! Pas à moi. Comment pouvaient-ils se séparer? Me partager? Ça ne se pouvait pas! Les parents, ça ne se sépare jamais, sauf ceux des autres.
— Je ne veux pas! Je ne veux pas! Je ne veux pas!
Et j’ai pleuré encore jusqu’à ne plus pouvoir pleurer. Je ne savais pas qu’il y avait une fin à ça aussi. Ils ne m’avaient même pas demandé mon avis. Pourtant, ça me concernait, c’était ma vie! C’est moi qu’ils devaient ne plus aimer pour faire ça, puisqu’ils m’ont dit qu’ils s’aimaient toujours, mais pas pareil.
— Aidez-moi! Aidez-moi! Aidez-moi!
Personne ne m’a répondu. J’étais seul, tout seul. Je suis allé à la fenêtre. Il pleuvait. J’ai regardé le ciel. Il était gris et noir. Je ne l’ai pas lâché des yeux. J’étais si petit, il était si grand.

Et j’ai prié pour qu’il m’aide.

Ce roman inclassable, pétri de tendresse, d’émotions et d’humour, sur fond de la crise du verglas de 1998, est un hymne à l’espoir et au bonheur.